L’expérimentation est réalisée avec le cours de Bernard Stiegler : « Historique et prospective des industries culturelles et des médias numériques » délivré à l’Université de Technologie de Compiègne au second semestre 2015.

Enregistrements et Editorialisation des cours

Avec l’apparition du numérique, c’est la nature même des savoirs sous toutes leurs formes qui a changé tandis qu’avec le web, l’écriture réticulaire devenait accessible aux publics les plus divers. Ceux-ci ont redéfini les conditions de la parité. De ce fait l’université, dont les disciplines sont elles-mêmes fondées sur la parité (dont on peut dire que l’inventeur est Thalès), est entrée dans un nouvel âge. C’est cette transformation majeure, massive et à bien des égards stupéfiante qui requiert le développement des digital studies.

L’enjeu que constitue le développement des enseignements numériques vient rationnellement après celui de la recherche et des études numériques. S’il s’agit bien d’impulser une dynamique qui repense les rapports des savoirs à leurs supports (dont les MOOCs), il faut que les universités et les institutions académiques, par la recherche, redéfinisse leur rôle dans ce nouveau contexte.

La technologie du vidéolivre, qui est un support nouveau pour un réseau de lecteurs constituant une communauté plurielle d’interprétations, est un exemple des nouveaux dispositifs de débats publics et de controverses scientifiques rendus possibles par le numérique et auxquels il est fondamental d’initier et d’associer le plus tôt possible les étudiants à travers de nouvelles formes, contributives, d’éditorialisation des enseignements.

En savoir plus : https://digital-studies.org/p/propositions-FUN/

Article de Gwenaëla CAPRANI, Cellule audiovisuelle de Learning Lab de Paris, présentant de travail d’éditorialisation de cours en ligne